Qui veut aller loin…
La sécheresse est écrasante et pas même le moindre orage pour grappiller un peu d’eau. Les plantes sont exsangues et certaines s’éteignent, achevant un peu plus tôt leur confection de graines. Dans ce petit monde désolé et grillé, ceux qui ont épargné s’en sortent néanmoins. La vie continue pour les bisannuelles, celles qui ont emmagasiné l’an passé des réserves et de l’eau dans leur racines charnues : la carotte sauvage nous réjouit encore de ses feuilles vertes sombres et de ses belles ombelles. Et surtout le panais sauvage, qui fait le fier dans la prairie sèche dévastée. Il fait figure d’extra-terrestre avec ses tiges gorgées d’eau et ses belles ombelles jaunes. Mais attention aux brûlures! Le panais sauvage, comme le cultivé dans une moindre mesure, provoque chez celui qui s’y frotte, des brulures intenses pouvant survenir bien après le contact. Contentons nous de l’admirer! (Pastanicum sativum sylvestris, Apiacées).